Publié dans Société

Taxi-bicyclette - Une dangereuse gabegie

Publié le mercredi, 25 octobre 2023

Les taxi-bicyclette envahissent plusieurs endroits de la Capitale. En commençant dans les  Communes périphériques, ils s'approchent peu à peu du centre-ville, même si ce moyen de transport n'est pas adapté aux infrastructures routières à Antananarivo. 

La majorité des conducteurs de taxi-bicyclette ne connaissent pas le code de la route, d'autant plus qu'ils ne sont pas encore habitués à la circulation urbaine. Ils ne se soucient ni du mode de dépassement, ni de leur sécurité et celui du passager. Les deux-roues coupent bêtement la route, roulent au beau milieu de la chaussée, sans regarder autour, et montent même sur les trottoirs avec leurs klaxons agaçants. D'ailleurs, ces taxi-bicyclettes ne disposent pas de rétroviseurs. Les piétons et les automobilistes devraient faire attention.

« J'ai constaté que bon nombre des taxi-bicyclette ne connaissent pas encore la circulation en ville. Untel dispose d’une bicyclette et s’active à faire ce travail. Rouler en ville est différent de celui de la campagne. Là- bas, le nombre des véhicules qui circulent sont rares et tout le monde peut faire comme bon leur semble. Mais en ville, cette situation est dangereuse », soutient un conducteur de taxi-be à Anosy. 

Une négligence qui a causé des accidents de la circulation. En seulement quelques jours, deux graves accidents se sont produits, avec des dégâts matériels assez importants. Hier, un autre accident de taxi- bicyclette a eu lieu à Anosibe. 

Circuler en ville nécessite plus d'attention. Une organisation devra être mise en place face à l'augmentation de ce moyen de transport dans la Capitale. La meilleure solution est l'interdiction de rouler. Mais si c’est incontournable, au moins, ils devront bénéficier d'une formation. 

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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